Un palmier de la Côte d’Azur va être couvert d’or

Ah, la Croisette… Ce ruban doré qui longe la mer à Cannes, tout près de notre belle Nice, va bientôt voir l’un de ses palmiers transformé en véritable bijou : recouvert de feuilles d’or 24 carats, rien que ça ! Voilà une histoire qui sent bon l’esprit azuréen, entre clin d’œil à la tradition et goût du spectaculaire.

Le palmier, icône de la Côte d’Azur

Ici, le palmier, c’est un peu comme le soleil : on croit qu’il a toujours été là. Pourtant, ce Vert Seigneur n’est pas si niçois de souche qu’on le pense ! Importé dès le XIXᵉ siècle pour donner ce petit air tropical qui fait rêver les touristes, il a fini par s’imposer sur nos promenades, de Nice à Cannes, jusqu’à devenir le symbole carte postale de la Riviera. À Nice, on en compte plus de 6 000, dont 1 300 rien que sur la Promenade des Anglais ! Mais entre nous, il produit peu d’ombre, et les vrais Niçois se souviennent du temps où les platanes régnaient sur l’avenue Jean Médecin.

Un palmier d’or pour Cannes, entre tradition et extravagance

Pourquoi recouvrir un palmier d’or ? À Cannes, c’est un clin d’œil direct à la Palme d’or, ce trophée mythique du Festival. L’idée : célébrer la beauté, l’innovation… et le goût du faste qui colle à la peau de la Côte d’Azur. La technique, elle, relève de l’artisanat d’exception : chaque feuille du palmier sera patiemment recouverte de fines feuilles d’or, dans la plus pure tradition des doreurs. Un vrai travail d’orfèvre, à la hauteur du glamour cannois !

Anecdotes locales et souvenirs niçois

Chez nous, les palmiers, c’est aussi le décor des souvenirs d’enfance : parties de ballon sur la Prom’, glaces fondues à l’ombre (toute relative) de ces arbres exotiques, et même quelques « batchas » (sacré bazar) quand le mistral s’amuse à faire tomber les palmes séchées. Ma grand-mère disait toujours : « Méfi, François, sous le palmier, y’a dégun pour t’abriter du soleil ! » – une vérité que tout Niçois connaît.

Ce que ça dit de l’esprit azuréen

Palmier sur la cote d azur

Recouvrir un palmier d’or, c’est typiquement azuréen : un mélange de tradition (la Palme d’or), d’art, et ce petit grain de folie clinquant qui fait qu’ici, on aime voir la vie en grand. Certains diront que c’est superficiel, d’autres que c’est l’âme de la Riviera : un pied dans l’histoire, l’autre dans le rêve. Et comme on dit chez nous : « Issa Nissa ! » – en avant, la Côte d’Azur continue de briller, sous le soleil… et sous l’or.

Hu, voilà une histoire à raconter sur la plage, non ?

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